L’HISTOIRE DE LA BATAILLE D'ARRAS,
9 AVRIL 1917.
La plus grande attaque surprise de la Première Guerre mondiale !
Le 9 avril 1917, 6h30 du matin, les troupes britanniques sortent de leurs tranchées et des carrières souterraines pour se lancer à l’assaut des positions ennemies.
Après 6 mois de préparation intensive dans les tranchées entre Vimy et Bullecourt et la création d’un vaste réseau souterrain sous la ville d’Arras réalisé par les forces de l’Empire Britannique, l’heure de l’attaque a sonné.
Découvrez l’histoire de la bataille d’Arras grâce à la Carrière Wellington mais aussi aux autres sites de mémoires liées et revivez les commémorations du centenaire du 9 avril 2017.
LA BATAILLE D’ARRAS
EN CHIFFRES
Déclenchement : le 9 avril 1917
Durée : 39 jours
Longueur du front : une vingtaine de 20 km, de Vimy au nord à Bullecourt au sud en passant par Arras au centre du dispositif
Nombre de divisions d’infanterie britanniques engagés :
33 divisions dont 4 divisions canadiennes et 4 divisions australiennes
Artillerie : un canon tous les 10 mètres, la plus forte concentration d’artillerie jamais connue jusqu’alors.
Pertes britanniques : 150 000 victimes (morts, disparus et blessés). Environ 4 000 pertes par jour
Pertes allemandes : 120 000 victimes (morts, disparus et blessés)
Les nouvelles armes :
Testées lors de la Bataille de la Somme de nouvelles armes sont déployées et intégrées à la stratégie de la Bataille d’Arras.
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Tanks engagés : 48
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Les projecteurs de bombonnes de gaz inventés par le capitaine Livens.

LA CONFÉRENCE DE CHANTILLY - 16 NOVEMBRE 1916
Les états-majors alliés décident les grandes orientations militaires du printemps 1917.
Le général Nivelle prévoit une offensive majeure sur le front français dans le secteur du Chemin des dames précédée de quelques jours d’une attaque de diversion sur le front occupé par les troupes britanniques. L’état-major britannique opte très rapidement pour le secteur d’Arras.
LES OBJECTIFS DE LA BATAILLE D’ARRAS
Au-delà de la bataille de diversion, les objectifs sont d’atteindre la frontière belge via les villes de Douai et Cambrai.
LES PRÉPARATIFS DE LA BATAILLE D’ARRAS
Reconnaissance du système défensif adverse
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Nombreux raids dans les tranchées allemandes pour reconnaître la qualité des unités en présence et capturer des prisonniers afin d’obtenir des renseignements.
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Survol aérien pour photographier les défenses ennemies. Ces préparatifs ont vu la perte de nombreux équipages anglais qui vaudra à cet épisode l’appellation de « bloody April ». Le bilan est de 150 avions abattus et plus de 300 hommes d’équipage tués.
Aménagement de zone d’entraînement
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Création de maquettes reproduisant le plus fidèlement possible le territoire ennemi pour entraîner les troupes à la reconnaissance des lieux.
La logistique au cœur de la stratégie
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Création de dépôts de munitions et de vivres, organisation performante de la chaîne d’évacuation des blessés, développement du réseau de voies de 60cm, mise en place d’un réseau de communication entre les commandements et les troupes sur le front. L’expérience de la Somme a montré la nécessité d’une logistique capable de suivre l’avancée des troupes sans rompre les contacts.
L’originalité du plan de la Bataille d’Arras :
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Aménagement de nombreuses carrières souterraines dans le secteur de Vimy et d’Arras comme lieu de cantonnement et moyen de progression jusqu’à la première ligne adverse.
LES TROUPES COMBATTANTES ENGAGÉES
Au nord, les Canadiens dans le secteur de la crête de Vimy,
A l’est, les britanniques (les Ecossais, Anglais, Gallois, Irlandais, Terre-Neuviens, South-Africans …) dans le secteur d’Arras,
Au sud, les Australiens et les Britanniques devant Bullecourt.
L'OFFENSIVE

Au cours de la Bataille d’Arras du 9 avril au 16 mai :
Le gain de terrain a permis le recul de la zone de combat sur une profondeur d’une dizaine de kilomètres et le désenclavement de la ville d’Arras. Mais le bilan humain est lourd :
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20 000 prisonniers allemands
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Saisie d’un important stock d’armes ennemies
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Pertes allemandes : 120 000 victimes (morts, disparus et blessés)
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Pertes britanniques : 150 000 victimes (morts, disparus et blessés) - Environ 4 000 pertes par jour

UN BILAN MITIGÉ